vendredi 21 décembre 2012

Bonnes Vacances à tous !

Yes ! Les vacances... écocitoyennes ? Et plus si affinité.

Simplement pour vous souhaitez de bonnes vacances à toutes et à tous ! Nous profitons de cette période pour accueillir nos hôtes de la meilleure façon qui soit. Avec toute la chaleur qui s'impose en cette saison... Le père Noël sera probablement au rendez-vous, qu'en sera-t-il de la neige ?

Après une année riche en rencontre, en partage et en échange autour des différentes activités sous forme d'ateliers que je propose : découverte des plantes médicinales et aromatiques, fabrication de savons artisanaux, fabrication de produits cosmétiques naturels... Grand succès cette année pour les produits d'entretien bio fait maison que vous avez pu tester lors de votre séjour à Baugnac.


J'espère que vous gardez un souvenir chaleureux de votre passage dans nos écogîtes. Je vous souhaites à tous de bonnes vacances de fin d'année. N'oubliez pas de lever le pieds pour profiter de ces instants et de la famille...


Bonnes Fêtes !

Sandrine Bazzo

mercredi 19 décembre 2012

Écotourisme aux gîtes écologiques de Baugnac.


Ne faites plus l'amalgame entre tourisme vert et écotourisme.

Le tourisme vert est une formule de vacances à la campagne... L'écotourisme est un tourisme responsable. Par analogie, on peut dire que l'écotourisme est le pendant du commerce équitable pour le commerce.

Parce que nous sommes hôtes sous le label Gîtes de France, nous sommes aussi des acteurs du tourisme vert, la marque historique du label de Gîtes de France. Comme nous certains acteurs souhaitent se projeter dans l'avenir en proposant un offre d'écotourisme.

Voici une formule de tourisme responsable qui conjugue écologique, culture locale, proximité avec les habitants. Vous souhaitez joindre l'utile à l'agréable, vous recherchez des rencontres, découvrir un univers différent du vôtre, tester d'éventuels centres d'intérêts... L'écotourisme répond à ses attentes.

Au travers de la notion d'accueil caractéristique du Label Gîtes de France, vous pourrez découvrir et partager les centres d'intérêt de vos hôtes comme la Nature par exemple, redécouvrir le Pastel des Teinturiers qui fut le fleuron et la renommée de notre région jusqu'au XVII siècles. Différentes initiatives remettent au goût du jour cette Histoire, nous vous proposons de la découvrir au cours d'un atelier de teinture végétale sur le Bleu de Pastel. Notre localité regorge de témoignages historiques remis au goût du jour par les prestations écotouristiques...

Afin de mieux comprendre la notion d'écotourisme, voici ce que nous avons mis en place pour nos hôtes : afin que leur séjour rime avec écologie, ils peuvent participer à un atelier de fabrication de produits cosmétiques, produits d'entretien, produits d'hygiène, savons artisanaux, découvrir l'utilisation des plantes médicinales, la cuisine solaire et la cuisine sauvage. L'écotourisme est un tourisme ancré dans sa localité et teinté par les centres d'intérêts de hôtes qui vous accueillent.

Tous les aspects de l’Écologie sont abordés dans notre offre touristique : habitât écologique, démarche écocitoyenne, réduction de l'empreinte écologique, préservation de la biodiversité, les écogestes au quotidien... L'écotourisme est une offre touristique pour les écocitoyens qui sont eux-mêmes des consommateurs responsables.

L'offre de tourisme responsable est une chose, mais on peut aller encore dans la démarche. Plus concrètement, nous avons souhaitez agir au delà de la qualification Ecogîte® en pratiquant une gestion environnementale au sein de notre structure touristique. Ce choix de management de l'activité se concrétise par le choix d'une banque éthique et solidaire, La Nef, d'un fournisseur d'électricité 100% issue des énergies renouvelables, Planète OUI, la fourniture de produits d'entretien écologique et naturels fabriqués par nos soins, utilisation de papier recyclé, la compensation carbone de votre séjour, la possibilité de participer un séjour écocitoyen qui se déroule généralement au printemps et en automne, le maintien de la biodiversité avec notre conservatoire de la carotte Falcko en partenariat avec l'association Kokopelli, le potager de légumes oubliés et une médecine douce et alternative autour du jardin médicinal et de la transformation des simples. Voici dans les grandes lignes, les aspects qui composent notre projet d'écotourisme. De multiples projets comparables au nôtre s'offrent à vous...

Notre lieu de villégiature est d'une grande banalité mais si vous ouvrez les yeux, vous découvrirez ces vertus pédagogiques en faveur de l'humain et de l'écologie... En réponse à notre sentiment que le monde tourne à l'envers, nous avons construit une formule d'écotourisme qui nous ressemble. Vous découvrirez que généralement rien est fait comme ailleurs et pourtant vous vous y sentirez bien sinon mieux.

N'hésitez pas à réagir, poser vos questions...





vendredi 27 juillet 2012

La marque Ecogîte, kesako ?

La marque Ecogîte est un label écologique pour les gîtes ruraux du réseau Gîtes de France, fonction de l'implication des propriétaires dans la protection de l'environnement. A ce jour, presque chaque département dispose de quelques écogîtes à la location. Si vous souhaitez mettre l'écologie au cœur de vos vacances, la solution se trouve auprès des 275 écogîtes. A ne pas confondre avec des offres de tourisme vert qui renvoient à une offre de tourisme rural.

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Plusieurs labels cohabitent concernant les activités touristiques : l’Écolabel européen pour les hôtels, les résidences hôtelières, les campings, gîtes et chambres d'hôtes, la Clef verte avec plus de 500 établissements labellisés (chambres d'hôtes, gîtes, hôtels, campings) et Ecogîte. En posant quelques questions aux gestionnaires, vous pourrez constater que la protection de l'environnement se limite au strict minimum et souvent à une opération de marketing : du savons bio, des serviettes au profit d'arbre, quelques produits issus du commerce équitable (c'est un moindre mal) au mieux bio, des ampoules basses consommation, des réducteurs de débit pour l'eau, quelques panneaux solaires de production d'eau chaude ou d’électricité, voici les attentions de base du tourisme de masse. Permettez-moi de vous rappeler que les dispositifs de pompe à chaleur ne sont pas écologiques, mais simplement économiques... Et que ces mêmes équipements réversibles ne sont pas tolérés par la manque Ecogîte. De plus, un hébergement conçu façon écologique n'a pas besoin de système de rafraîchissement.

Dans un écogîte, vous constaterez une démarche écologique autrement plus soutenue.

Le cahier des charges aborde les choix de construction jusqu'aux ponts thermiques du bâtiment, l'énergie primaire nécessaire à la fabrication des matériaux, le choix des matériaux écologiques, son efficacité thermique, sa consommation d'énergie, le recours aux énergies renouvelables, la qualité de l'air intérieur, les équipements mis à disposition des hôtes (les plus énergivores sont éliminatoires) et les règles de bonne conduite en faveur de la préservation des ressources naturelles. La sensibilisation des hôtes est essentielle dans cette démarche. La marque Ecogîte est sans aucun doute la plus exigeante et la plus complète car elle intègre le mode constructif, l'intégration environnementale et la gestion de l'activité touristique.

La démarche de qualification est complexe : après avoir rempli un dossier de candidature, une commission départementale visite hébergement afin de contrôler les arguments du participant et compléter le dossier de candidature par des photos. La commission régionale statue. A partir d'un avis favorable, la commission nationale valide la candidature pour l'attribution de la marque. Vous pourrez découvrir les grandes lignes de notre projet écologique sur notre site : www.ecogite31.com.

L'ambition du réseau Gîtes de France est de répertorié des gîtes d’exception sur le thème de la protection de l'environnement. Par exemple pour le département de la Haute-Garonne, 3 gîtes ont obtenus cette palme sur près de 464 gîtes ruraux dont nos 2 gîtes de Baugnac à Lavalette. Le gîte de Chaumarty... bénéficie également de cette qualification, cette approche est suffisamment exceptionnelle pour féliciter ces propriétaires Violaine et Stephano. Les enjeux environnementaux et les contraintes thermiques et techniques des bâtiments rénovés sont pratiquement inaccessibles aux propriétaires de bâtiments existants souvent antérieurs au référentiel lui-même. Autant dire que les propriétaires d'écogîtes ont l’Écologie et la protection de l'environnement dans la peau. Il ne s'agit pas d'un simple lifting mais d'une démarche de fond enclenchée depuis de nombreuses années, souvent bien des années avant la création de la marque Ecogîte.

Généralement tout label et agrément font l'objet d'une cotisation annuelle accompagnée de formation payante pour son bénéficiaire. Cette démarche vertueuse qui devrait être un cheminement naturel et désintéressé est, dans les faits, une charge financière pour son bénéficiaire ; limitant ainsi son expansion à d'autres porteurs de projet. Je voudrais mettre en avant la gratuité totale de cette qualification au sein du réseau Gîtes de France. Ce principe est unique car pour une fois le principe écologique n'est pas cautionné à un surcoût, il s'impose donc naturellement.

Je voudrais également mettre en avant l'implication et le professionnalisme de l'équipe du relais départemental de la Haute-Garonne pour appréhender l'aspect technique du référentiel et plus particulièrement nos interlocutrices Sylvie et Marie-Ange. Je les remercie vivement pour leur soutien et leur implication.

Vous pourrez également constater que les écogîtes ne sont pas plus coûteux que les gîtes conventionnels pour leurs hôtes. Alors si vous souhaitez des vacances tournées vers l'avenir, il vous faut choisir le marque Ecogîte.

Franck T. & Sandrine B.


mercredi 25 juillet 2012

Risque de condamnation absurde de l'Association Kokopelli selon la règle unique du marché...

Risque de condamnation absurde de l'Association Kokopelli selon la règle unique du marché...


Le risque de condamnation de l'association Kokopelli par la Cour Européenne pour concurrence déloyale parce qu'elle commercialise des semences rustiques, anciennes, qui ne figurent ni sur le catalogue français ni sur le catalogue commun des variétés des espèces de légumes, me conforte dans l'idée que les révolutions ont toujours émergées des peuples et non de leurs dirigeants. Ce message pour vous dire que je rentre un peu plus en résistance au côté de l'Association Kokopelli. Je conseille à tous les jardiniers amateurs de cultiver des variétés rustiques, anciennes, « amateurs » et pour certain à parrainer une variété auprès de l'Association. Personnellement, nous parrainons une carotte de couleur orange intense, longue et fine, nommée « Flacko » Daucus Carota. Ses semences qui, à mon humble niveau, nous permettent, en grande partie, de subvenir à mes besoins existentiels, alimentation et médecine, de maintenir un lien et un rôle social : nous conseillons à tout le monde de suivre ce chemin qui nous remplie de bonheur et de satisfaction.

Depuis 200 ans, seulement, la société moderne met tout en œuvre pour nous faire oublier l'essentiel : nos racines, nos instincts et notre relation à la nature. Objectif : nous faire payer les ressources qui étaient disponibles gratuitement auparavant. Et lorsque ces ressources existent toujours, elles sont bien sûr interdites pour nous dissuader de l'utiliser... Est-ce réellement cela le Progrès et la Liberté ?

A vouloir tout contrôler une poignée d'homme prive le reste de l'humanité de l'essentiel... L'essentiel qui dans notre cas est la biodiversité... Cette diversité est inscrite dans nos gènes. Elle a permis à nos ancêtres de parcourir les siècles jusqu'à nos jours. Il y a 3,8 milliard d'année, l'espèce humaine est apparue , a vécu et survécu grâce aux végétaux qui eux-même ont permis de maintenir une chaîne alimentaire que nous avons adoptée et conforme à nos besoins existentiels, une alimentation et une médecine accessible à ceux qui en avait besoin... A poursuivre dans cette voie, nous privons nos contemporains de ressources existentielles. Nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis car la diversité (et biodiversité) est inversement proportionnelle au cheminement de notre modèle sociétal.

Nous ne sommes qu'une espèce vivante dans un écosystème. A ceci près qu'aujourd'hui ça déborde et nous empiétons sur l'espace vital des autres espèces. Nous devons être acteurs pour ne pas déstabiliser cet équilibre de plus en plus précaire. A l'heure actuel, nous en souffrirons tous, à un moment ou à un autre, directement ou indirectement... Par instinct de survie, les plus forts, les plus riches, les mieux placés se protègent en organisant leur monopôle. Dicté par le même instinct, les Hommes doivent garantir à nos contemporains du bout du monde et aux générations futures un potentiel de vie au moins égal à celui dont nous avons bénéficié pour pouvoir parler de Progrès. Pour y parvenir, l'Homme doit maintenir à tout prix la biodiversité et cultiver les différences car elles apportent toutes une pierre à l'édifice de la vie du Terre et à l'équilibre du système.

A force de vivre déconnecter du naturel, l'Homme cherche des palliatifs dans la consommation dont l'industrie ne profite qu'à ceux qui l'organisent... Et l'Humanité régresse... Nous sommes esclaves de ce modèle, nous ne sommes plus que des machines à métaboliser du salaire. Et a y regarder de plus près, nous nous rapprochons d'un mode de vie moyenâgeux : composée de gens très riches et de gens très pauvres, des seigneurs et des vassaux et des ressources existentielles (alimentation, eau, médecine) qui ne seront plus accessibles à tous (c'est déjà le cas pour certains). La violence et l'incohérence de ce jugement en sont les parfaites illustrations.

Il est temps d'inverser la vapeur pour vivre en harmonie et replacer l'Humain au cœur de toutes les préoccupations... Chacun y trouvera son Bonheur croyez-en mon expérience... De 10 ans seulement, moins qu'il n'en faudra à la crise financière pour s'en aller...

Sandrine & Franck.
Les repentis – En marge du système, nous nous sentons libres...

mardi 3 avril 2012

Changez de fournisseur d'électricité au profit des énergies renouvelables si l'énergie nucléaire vous préoccupe !


Après la chaîne humaine organisée parles associations adhérentes sur Réseau « Sortir duNucléaire » le 11 mars dernier qui a rassemblé quelques 60 000 personnes pour dire « Non au nucléaire » entre Lyon et Avignon, la vallée la plus nucléarisée du monde.

Après l'opération 5 minutes contre lenucléaire du 11 février, du 11 mars et bientôt le 26 avril et le 5 mai prochain qui consiste à éteindre les lumières et les appareils électriques durant 5 minutes en France pour commémorer les catastrophes de Fukushima et Tchernobyl puis protester contre la politique énergétique de l’État français qui n'a de cesse de soutenir encore et toujours le nucléaire.

Le 31 mars : Libérons l’énergie àla Bastille ! Ce rassemblement organisé par Greenpeace, place de la Bastille à Paris pour demander aux hommes politiques d'intégrer la transition énergétique dans la campagne présidentielle et leur programme.

Alors même que l'écologie est sortie de la campagne présidentielle et que la France n'a même plus deministre de l’Écologie : le paquebot France est sans pilote... Le grenelle de l'environnement n'aura été au final que de la poudre aux yeux.

Mars 2012, un sondage commandité parGreenpeace et réalisé par le CSA, conclue que 67% des français pensent qu'un accident nucléaire comparable (aussi grave) que celui de Fukushima peut subvenir en France, que 80% des sondés affirment que la France est trop dépendante de l'énergie nucléaire, que 76% des sondés pensent que les centrales nucléaires françaises sont vieillissantes et que cela accentue le risque d'accident, que dans le même temps, 88% des sondés affirment de pas être suffisamment informés, il y a de l'hypocrisie dans l'air. 54% des sondés affirment qu'il est possible de se passer de l'énergie nucléaire en réalisant des économies d'énergie et en développant les énergies renouvelables. Alors informé ! Ou pas informé ! Pour ce qui est de la transition énergétique place aux spécialistes : l'Association Négawatt. Tout ce que je peux vous dire est que la sobriété à du bon car je fais de réelles économies sur ma facture. D'un autre côté, l'acquisition d'équipements moins énergivores a plutôt tendance à faire flamber ces mêmes économies. Mais c'est mieux pour la planète car je consomme moins, mon empreinte écologique est meilleure. Il est important de choisir un cap pour savoir où on veut aller dans la vie.

Si vous souhaitez que la situation continue ainsi, ne faite rien ! Voici une projection de la situation présente.

Aujourd'hui le bateau est à la dérive et nous sommes coincer sans pouvoir en sortir. Comme toute les grands changements sont le fruit des peuples et non des hommes politiques, prenons-nous par la main afin que le nucléaire prenne la place que le peuple veuille bien lui céder et que ce ne soit plus du seul arbitrage de la présidence.

Pour sortir du nucléaire, il existe une solution simple, efficace, à la portée de tout citoyen qui consiste à changer de fournisseur d'électricité au profit d'un fournisseur d'électricité verte.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Je ne vais pas vous mentir en disant que tout devient vert. En réalité, vous continuez à consommer des électrons produits par les centrales nucléaires car le réseau de distribution est commun à tous les formes de production : photovoltaïque, éolien, hydraulique, biomasse, nucléaire, combustibles fossiles... En revanche, la part de votre facture qui sert à financer la recherche et le développement de l'énergie ne bénéfice plus à l'énergie nucléaire. Vous cessez ainsi de cautionner directement ou indirectement la filière nucléaire. Vous êtes actifs en faveur du développement des énergies renouvelables car toute entreprise doit se développer pour exister dans notre modèle économique. Donc les fournisseurs d'électricité renouvelable participent et investissent dans les filière de production d'énergie renouvelable au même titre qu'EDF investit dans le nucléaire pour subvenir à une demande toujours croissante (malheureusement).

Comment savoir que l'électricité verte que j'ai acheté à mon fournisseur est véritablement issue de la filière renouvelable ?

Il existe un organisme européen qui contrôle la quantité d'électricité qui est injecté dans le réseau de distribution européen par les différents producteurs. En final, il y a tant d'électricité issue de source renouvelable et tant d'électricité issue de source conventionnelle. Un certificateur vérifie qu'il ne peut pas y avoir plus d'électricité verte vendue que la quantité injectée sur ce même réseau. Tout ce maillage et le rôle de chaque acteur est clairement expliqué sur le site de mon fournisseur. Et vous pourrez constater que l’État bâillonne la filière en rendant EDF, seul bénéficiaire de ces énergies renouvelables pourtant financer par nos deniers.

Concrètement comment puis-je changer de fournisseur d'électricité pour un fournisseur d'électricité d'origine renouvelable ?

Il n'y a rien à faire sinon décider de faire le pas et de choisir votre fournisseur. Pour cela, vous devez lui communiquer le point de livraison qui est indiqué sur votre facture actuelle. Il s'agit de votre N° de compteur électrique. Il n'est absolument pas nécessaire de le remplacer et surtout pas pour les nouveaux modèles qui pourraient être payants. A l'aide de ce N° de point de délivrance, votre nouvel opérateur prend en charge la résiliation de votre contrat actuel et met en place sa nouvelle offre sans aucune rupture de service. Vous recevrez par la suite votre solde à régler à votre ancien prestataire ou le remboursement d'un trop perçu qui va de pair et votre nouvelle facture au prix auquel vous avez souhaité contracter l'électricité. Rien de plus simple et de plus transparent !

Dans le cadre de votre entreprise, vous pouvez opter pour un fournisseur d'électricité verte.

Quel fournisseur choisir pour me fournir en électricité issue de la filière renouvelable ?

A l'image de l'alimentation biologique, nous pourrions penser que l'électricité « bio » est plus chères. Ce n'est pas vrai dans tous les cas car votre fournisseur est tenu de vous sensibiliser aux économies d'énergies. Pour ce qui est des économies d'électricité, il s'agit de nous mettre des paillettes dans les yeux afin de ne pas voir la réalité en face. A moins d'opter pour une démarche proche de la décroissance, il y a toujours une bonne raison pour installer un nouvel équipement ménager ou high-tech et nous faire consommer d'avantage. Nous ne sommes pas dupes, plus on consomme, plus notre fournisseur peut accomplir son dessein et se développer. Bien que vous pourrez trouver auprès de certains opérateurs des petites combines, plus ludiques qu'efficaces, afin d'essayer de vous sensibiliser aux économies d'énergie. Sinon, il existe réellement des offres qui sont calquées sur le tarif conventionné d'EDF. Donc l'électricité verte n'est pas plus chères que l'électricité conventionnelle. Je ne me risquerai pas à vous conseiller un prestataire mais je serai tenté de vous orienter vers un fournisseur qui ne propose que des offres vertes pour être certains que votre argent de cautionne plus d'autre forme de production. J'en connais deux : Enercoop et Planète OUI, ce dernier étant au prix du tarif réglementé. Il est notre fournisseur actuel et nous n'avons rien à en dire.* Enercoop représente le must avec une société coopérative d'intérêt collectif, une entreprise sociale et une déontologie, un coût du kWh un peu plus onéreux mais la garantie de se réapproprier l'énergie que l'on consomme car le consommateur est acteur. En faisant un raccourci, je pourrais dire qu'Enercoop est le pendant de la Nef concernant les organismes bancaires.

Depuis 2004, vous avez la possibilité de faire évoluer la face du nucléaire en France et en Europe en changeant de fournisseur d'électricité. Alors si vous en avez assez de vous faire balader par la Gauche puis par la Droite sans que des actes se concrétisent, la solution est immédiatement à votre portée de main, sans rupture de service et pour le même prix qu'auparavant. Vous serez donc ridicule de ne pas passer à l'acte si la question du nucléaire vous préoccupe réellement et dans ce domaine comme dans d'autre, on est en droit de penser que le principe de précaution a toutes ses lettres de noblesse. Et comme le disait Mirabeau « Le meilleur moyen de faire avorter la révolution, c'est de trop demander. » Alors faites au moins ce qui est à notre portée pour une action concrète en faveur de la sortie du nucléaire : optez pour un fournisseur d'électricité verte.

Merci de m'avoir lu ! Franck T.

* Le parrainage n'est pas dans notre mentalité. Mais afin de mesurer concrètement la portée de notre démarche, nous serons prêts à l'accepter car les précédents candidats à qui nous avons refusé le parrainage sont restés dans l'anonymat. Nous objectif n'est pas de réduire notre facture mais de rajouter de la vie aux années. Nous sommes frustrés de ne pas savoir s'ils ont franchi le pas car plus on est de fous plus on rit.

jeudi 29 mars 2012

Petit traité de la décroissance sereine de Serge Latouche – 2011 – Mille et Une Nuits.


Depuis plusieurs années, je sens bien qu'il y a un truc : j'ai des difficultés à pénétrer dans une galerie marchande, notre potager et notre jardin médicinal occupent mes loisirs avec d'autres activités autour du made home... Bref, on fait tout par mous même, produit d'entretien, produits d'hygiène, pain, brioches, desserts, légumes, volailles, nous mangeons moins de viande et nous sommes passés à la combinaison céréale/légumineuse et régime végétarien par conviction et la médecine du quotidien. Chaque fois que nous nous achetons un bien de consommation ou une prestation de service, nous faisons une petite analyse de son empreinte écologique... Nous nous sommes séparés de notre second véhicule, mes amis ne comprennent pas comment je peux perdre autant de temps dans les transports en communs... J'ai besoin de tout ça pour me sentir serein. Pour achever mon temps libre, je devenu conseiller municipal pour tenter de faire passer de idées nouvelles. Et pour finir, je vis à 300 km/h comme tout le monde. C'est le seul point commun récurant avec le reste de la société. Ce livre a été une révélation pour moi car il m'a permis de comprendre mon quotidien alors même que je n'y avais pas vraiment réfléchi dans sa globalité, je ne suis plus tout seul...

« La croissance aujourd'hui est une affaire rentable qu'à la condition d'en faire porter le poids et le prix sur la nature, sur les générations futures, sur la santé des consommateurs, sur les conditions de travail des salariés et, plus encore sur les pays du Sud ». Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Productivisme, crédit à la consommation, bio-carburant, le Médiator, énergie nucléaire, gaz de schiste,... Serge Latouche, professeur d'économie à l’Université de Paris-Sud XI et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, nous explique la recette d'une décroissance sereine selon 3 axes : la décroissance et la société de consommation, les principes d'une décroissance réaliste et la décroissance vue du côté politique. Tout l'enjeu étant de proposer un concept acceptable pour les hommes afin qu'il y adhère tout en étant assez pertinent et efficace dans son programme. Avec un brin d'écologie, on ne peut que l'adopter. Le petit traité de la décroissance sereine livre sur un plateau les clé de cette révolution culturelle selon les principes proposés par l'auteur des 8R : réévaluer, reconceptualiser, restructurer, redistribuer, relocaliser, réduire, réutiliser, recycler...

Personnellement j'ai entrepris cette modification de mode de vie sans même pouvoir parler de révolution. Profiter de la crise pour se mettre au vert, voici une idée qui me réjouit. Je vais pouvoir expliquer à mes amis comment je parviens à conserver ma bonne humeur alors que tout le monde semble tendu face à la perspective négative d'avenir. Pour une fois, la planète vas pouvoir souffler un peu et nous allons scier un peu moins rapidement la branche sur laquelle nous sommes assis. Et pour une fois encore, je n'ai pas respecté le cercle vertueux de la décroissance, j'ai acheté 15 exemplaires en plus du mien à offrir au gens que j'aime car ils le valent bien... Pour les mêmes raisons, je vous conseille de l'acheter d'occasion si vous souhaitez être décroissant ou neuf pour soutenir son auteur et son éditeur. Une fois de plus, le choix vous appartient et la première échéance est dans moins d'un mois... Bonne Lecture ! Franck T.





mardi 13 mars 2012

Tourisme et Ecologie ?


Tourisme et Ecologie font-ils bon ménage ?

Loin de toute idée politique, il me paraît opportun de consulter la signification du mot écologie. Selon Wikipédia : l'écologie, entendue au sens large, désigne le domaine de réflexion qui prend pour objet l'étude des interactions, et de leurs conséquences, entre individus (pris isolément et/ou en groupe constitué) et milieu biotique et abiotique qui les entoure et dont ils font eux-mêmes partie ; les conséquences sont celles qui affectent le milieu, mais aussi, en retour, les individus eux-mêmes. Nous pourrions dire que l'écologie de la ville s'appelle en réalité l'Urbanisme. Autant dire que cette approche s'applique à tous les domaines de la vie. Voici ce qu'est l’Écologie.

Soyons honnête, tourisme et écologie ne font pas bon ménage. En 2005, le tourisme générait 4.8 millions de tonnes de déchets par an et consomme autant d'énergie qu'un pays comme le Japon. Le développement touristique a déjà dégradé de nombreux écosystèmes, particulièrement dans les régions côtières et montagnardes. Le tourisme est souvent aux antipodes d'une démarche respectueuse de l'environnement en raison des pollutions engendrées : incidences du transport, de la consommation superflus qu'il génère, les idéologies qu'il crée pour les populations visitées et la défiguration des paysages...

Lors des vacances, on se fait plaisir grâce a la cagnotte mise de côté au prix de nombreuses frustrations. Alors le touriste dépense... De moins en moins, il est vrai ! La France, 1ere destination mondiale, le sait bien. Le Tourisme représente entre 6 et 7% du P.I.B.. En 2006, 79,1 millions de touristes étrangers ont visité notre pays (1er rang mondial), en progression de 4,2 % par rapport à 2005, pour 497 millions de nuitées. En 2005, le tourisme international a généré 42,3 milliards de dollars de recettes en France (3e rang mondial derrière les États-Unis, l'Espagne et devant l'Italie), en hausse de 3,4 % par rapport à 2004. Bref le tourisme est en constante augmentation. Le savez- vous , le PIB est un très bon indicateur écologique. Le PIB d'un pays est synonyme de richesse économique mais aussi de son niveau de pollution. En résumer, plus le PIB d'un pays est important plus ce pays est pollueur... A un moment, nous-même ou les générations futures devront compenser cette pollution car nous ne pourrons pas vivre de la sorte à crédit, la planète ne pourra pas le supporter . De plus notre dette écologique envers les peuples qui polluent moins paraît déjà insupportable à certains d'entre-nous.

Rappelez-vous que nous aimons aussi que nos produits courants voyagent plus que de raison. Nos aliments parcourent en moyenne 2400 km avant d'être consommés. Ce fameux yaourt que vous allez consommer à parcouru 35000 km avant de terminer sa course dans le frigidaire de votre lieu de villégiature. De plus, nous laissons perdre 33% de la nourriture... Il en est de même dans la poubelle du restaurant de l'hôtel. Nous sommes aussi pollueur par l'activité marchande car nous ne savons plus produire et consommer localement.

Quel est le rapport entre votre serviette de toilette et les arbres ? Si vous acceptez de conserver votre serviette de toilette pour l'utiliser le lendemain, l'hôtelier réalisera des économies qui lui permettront de participer à un programme de reforestation. Magnifique idée issue du greenwashing ! Qui voudrait nous faire croire que l'hôtellerie de masse pourrait planter des arbres à l'autre bout du monde alors qu'elle ne sait pas concevoir un parterre de végétation qui préserve la biodiversité devant sa porte. Cette opération d'éco-blanchiment reste anecdotique. Bref ! Comme si chez vous, vous ressentiez la nécessite de changer de serviette de toilette quotidiennement. C'est purement inutile. Voici un exemple pervers de notre société de consommation. Notre société produit plus que nous avons besoin. Afin que la croissance perdure est que nous civilisation progresse ; la publicité a programmé notre imaginaire au consumérisme. Les biens doivent avoir une durée de vie plus courte et une rotation en augmentation à l'image de cette serviette de toilette à usage unique. Car la publicité consiste à créer des besoins dans une société qui croule sous les productions et les services. Ne croyez pas que cela soit bénéfique pour la dame de chambre sinon la maintenir dans une forme contemporaine et insidieuse d'esclavage. Ressentez-vous la nécessité d'une femme de chambre dans votre quotidien ? Probablement pas car vous ne feriez pas subir à autrui ce que vous n' aimeriez pas ce qu'on vous fasse subir. La vie du travailleur se réduisant le plus souvent à celle d'une biogisteur qui métabolise du salaire en marchandises. Dans ce modèle, nous produisons énormément de déchets et les activités touristiques ne sont pas en reste, le rapport de Green Peace sur laPollution et le Tourisme et de l'autre côté, le Programme des Nations Unies pour le développement semblent unanimes.

Antoine de Saint-Exupéry était à la fois un grand voyageur mais également un précurseur de l'écologie. Est inscrit dans nos gênes, la nécessité de conquérir des territoires nouveaux. Il semble donc naturel que l'Homme est besoin de voyager pour se nourrir, se ressourcer, découvrir... se changer les idées dans notre monde contemporain. Bien qu'il n'est pas obligatoire de partir loin pour se changer les idées. En tout être vivant, il y a tout et son contraire. Pour respecter un certain équilibre, il faut pouvoir militer en faveur de l’Écologie et partir en vacances. Si elles restent écologiques.

Quel choix adopter afin que mes vacances riment avec écologie ?

Alors il existe l'écotourisme. Est-ce vraiment la solution ? L'article deGoodplanet.info résume très bien la situation et le contexte. A part de donner bonne conscience, il n'y pas pas grand chose de respectueux dans cette démarche.

En tant qu'animateur d'une structure touristique, je ne devrais pas vous le suggérer mais la solution efficace du point de vue écologique serait que vous restiez chez vous. Vous pourriez entreprendre des travaux d'aménagements écologiques pour le côté sportif et le côté dépensier, histoire de compenser certaines frustrations. Certain le font, mais en réalité, personne n'en est capable à long terme.

Je pense que la solution se trouve au niveau d'une forme de simplicité volontaire dans l'organisation de vos vacances...

Plus généralement, la solution consisterait peut-être à adopter une forme de simplicité volontaire dans le choix et l'organisation de vos vacances. Pour la destination, ce choix pourrait se matérialiser par une région métropolitaine française plutôt que l'Asie.

Ensuite vous pourriez redécouvrir des activités moins sophistiquées que les sorties en quad ou jet-ski. Votre nouveau hobby pourrait être le cerf volant ou la bicyclette, des activités familiales et pourquoi pas autour de chez-vous. Vous pouvez trouver des offres de sorties découvertes de la nature ou du patrimoine, des stages ou des ateliers en tout genre pour appréhender l'artisanat local. Ces offres culturelles permettent également de maintenir un tissu économique local qui pourrait un jour vous être salvateur en cas de recherche d'emploi.

Le fait de ne pas pouvoir partir en vacances pour des raisons financières est un acte écologique. Certes mal-vécu car hors de la norme ou de l'exemple à suivre mais c'est un acte militant. Une fois de plus, les moins argentés sont aussi les moins pollueurs.

Consommer « local » :

Pour une fois n'achetez plus de produits équitables au supermarché mais côtoyez plutôt les producteur s locaux et devenez un locavore. L'échange est autrement plus enrichissant. Dans le pire des cas, vous payerez un peu plus cher vos produits pour obtenir le goût d'un terroir et une tradition perpétuée. Vous pourrez faire découvrir à vos enfants des variétés anciennes de fruits et de légumes grâce à des goût s et des couleurs surprenantes auprès de maraîchers bio par exemple. Certain parle de commerce équitable Nord-Nord.

Choisissez un hébergement écologique...

Choisissez un hébergement répondant aux nouvelles performances énergétiques. Mais une démarche écologique ne se résume pas au recours aux énergies renouvelables. Il existe sur des offres d'hébergement qui ne sont pas écologiques mais dont les gestionnaires ont une véritable démarche respectueuse de l'environnement. Pour ce qui est de l'habitat, il existe des labels comme la marque Ecogîte des Gîtes de France mais cette dernière n'est pas encore très rependue, à signaler qu'il n'y a rien d'étonnant à cela car le cahier des charges est draconien. Ce qui en fait un gage certain de qualité environnementale : du point de vue la construction du lieu d'accueil mais également dans la gestion de l'activité. Ce dernier point est essentiel pour éviter les opérations d'écoblanchiment des professionnels du tourisme de masse comme l'écotourisme à l'autre bout de la planète.

Ainsi vous mettrez toutes les chances de votre côté pour découvrir et apprécier des vacances écologiques, faire rimer tourisme et écologie. « Dans la vie, il n'y a pas de solutions ; il y a des forces en marche : il faut les créer et les solutions suivent. » Antoine de Saint-Exupéry.

Si vous souhaitez davantage d'informations, je vous renvoie à la bibliographie :
- Petit traité de la décroissance sereine de Serge Latouche aux éditions Mille et Une Nuits.
- Les chiffres d'une planète de fous ou l'urgence d'un développement durable de Philippe Laget aux éditions L'aube.

Franck T.

mardi 6 mars 2012

Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi ou ma recette du bonheur !


Voici une recette du bonheur ! C'est la mienne depuis plusieurs mois... Tout ne sera jamais rose mais la vie est de plus en plus belle... Je deviens moi.

Je ne l'ai pas inventé. Michel Odoul dans « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » chez Albin Michel, nous livre cette réflexion que je vous propose tel quel. Excusez-moi M. Odoul pour cette copie. Mais il n'y a rien à ajouter à ces propos sinon lire la suite puis les différents ouvrages que je me repasse en boucle sur ma table de nuit.

Extrait choisi de l'introduction : « Nous vivons une époque où la communication et ses moyens n'ont jamais été aussi développés, puissants et « performants ». L'image de l'homme moderne est celle d'un « cadre dynamique », ayant sur son bureau téléphones fixes ou portables, Iphone, Palm et ordinateur, représentant ces accessoires du pouvoir de communiquer avec le monde entier et à tout instant.

Cependant, le tableau est loin d'être aussi idyllique que cela. Cette communication est, en effet, bien trop souvent vide et n'entretient que l'illusion d'elle-même. Tous ces gadgets ne sont en fait que des prothèses, des excroissances, des compensatrices de notre incapacité à être et à échanger vraiment. Elles nous permettent à chaque fois de tricher un peu plus ou de transcender notre peur de l'autre. Il suffit de constater le succès foudroyant des SMS ou des e-mails pour en être convaincu.

Notre mode de vie actuel, l'omniprésence et le potentat des médias, le piège du matérialisme et de la consommation, l'accélération permanente de nos quotidiens nous ont peu à peu conduit à confondre vie et existence, vie et agitation, vie et frénésie. Cela s'est fait avec notre consentement implicite, voire même à notre demande. Toujours plus, toujours plus vite, mais pourquoi faire ? Pour se réveiller un jour, quel que soit l'âge, malade ou déprimé et faisant le triste constat d'être passé à côté de soi-même, à côté de sa vie ?

Notre société, notre éducation et aussi certaines facilités nous ont conduits à rechercher la pure satisfaction de nos désirs. Nous apprenons donc à gérer, maîtriser, dominer, posséder ou communiquer. Cette course à l'échalote nous éloigne chaque jour un peu plus de nous-mêmes et nous vide de notre propre substance. Seules la mort ou la maladie nous ramènent, par obligation et par force, face à nous-mêmes.

Quel est cet homme que nous découvrons alors tristement dans le miroir ? Que signifie ce corps qui nous fait mal ? Quel est donc cet être quasi inconnu qui gît dans ce lit ? C'est pourtant notre premier et seul véritable interlocuteur. Celui avec qui nous n'avons jamais vraiment parlé ni pris le temps de le connaître, c'est-à-dire nous-mêmes ! Cette découverte est alors tellement intolérable que nous demandons à notre médecin de nous donner de quoi faire taire ces souffrances qui ne doivent avoir de la place dans notre vie. » Etc.

Si vous vous reconnaissez ou si ces propos vous interpellent, vous souhaitez trouver des réponses aux mots du corps, je vous conseille de lire « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » de Michel Odoul puis « Dis-moi où tu as mal, Le lexique » puis « L'harmonie des Énergies » et pour finir « Aux sources de la maladie » chez Alban Michel. Et personnellement, je tente de me détacher de toute forme de consommation superflus qui pollue mon quotidien et je suis beaucoup plus heureux ainsi. Je me protège de l'obsolescence programmée et je reprends vie. Un bon ouvrage à emporter dans vos valises pour vos prochaines vacances.

Franck T.