mardi 6 mars 2012

Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi ou ma recette du bonheur !


Voici une recette du bonheur ! C'est la mienne depuis plusieurs mois... Tout ne sera jamais rose mais la vie est de plus en plus belle... Je deviens moi.

Je ne l'ai pas inventé. Michel Odoul dans « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » chez Albin Michel, nous livre cette réflexion que je vous propose tel quel. Excusez-moi M. Odoul pour cette copie. Mais il n'y a rien à ajouter à ces propos sinon lire la suite puis les différents ouvrages que je me repasse en boucle sur ma table de nuit.

Extrait choisi de l'introduction : « Nous vivons une époque où la communication et ses moyens n'ont jamais été aussi développés, puissants et « performants ». L'image de l'homme moderne est celle d'un « cadre dynamique », ayant sur son bureau téléphones fixes ou portables, Iphone, Palm et ordinateur, représentant ces accessoires du pouvoir de communiquer avec le monde entier et à tout instant.

Cependant, le tableau est loin d'être aussi idyllique que cela. Cette communication est, en effet, bien trop souvent vide et n'entretient que l'illusion d'elle-même. Tous ces gadgets ne sont en fait que des prothèses, des excroissances, des compensatrices de notre incapacité à être et à échanger vraiment. Elles nous permettent à chaque fois de tricher un peu plus ou de transcender notre peur de l'autre. Il suffit de constater le succès foudroyant des SMS ou des e-mails pour en être convaincu.

Notre mode de vie actuel, l'omniprésence et le potentat des médias, le piège du matérialisme et de la consommation, l'accélération permanente de nos quotidiens nous ont peu à peu conduit à confondre vie et existence, vie et agitation, vie et frénésie. Cela s'est fait avec notre consentement implicite, voire même à notre demande. Toujours plus, toujours plus vite, mais pourquoi faire ? Pour se réveiller un jour, quel que soit l'âge, malade ou déprimé et faisant le triste constat d'être passé à côté de soi-même, à côté de sa vie ?

Notre société, notre éducation et aussi certaines facilités nous ont conduits à rechercher la pure satisfaction de nos désirs. Nous apprenons donc à gérer, maîtriser, dominer, posséder ou communiquer. Cette course à l'échalote nous éloigne chaque jour un peu plus de nous-mêmes et nous vide de notre propre substance. Seules la mort ou la maladie nous ramènent, par obligation et par force, face à nous-mêmes.

Quel est cet homme que nous découvrons alors tristement dans le miroir ? Que signifie ce corps qui nous fait mal ? Quel est donc cet être quasi inconnu qui gît dans ce lit ? C'est pourtant notre premier et seul véritable interlocuteur. Celui avec qui nous n'avons jamais vraiment parlé ni pris le temps de le connaître, c'est-à-dire nous-mêmes ! Cette découverte est alors tellement intolérable que nous demandons à notre médecin de nous donner de quoi faire taire ces souffrances qui ne doivent avoir de la place dans notre vie. » Etc.

Si vous vous reconnaissez ou si ces propos vous interpellent, vous souhaitez trouver des réponses aux mots du corps, je vous conseille de lire « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » de Michel Odoul puis « Dis-moi où tu as mal, Le lexique » puis « L'harmonie des Énergies » et pour finir « Aux sources de la maladie » chez Alban Michel. Et personnellement, je tente de me détacher de toute forme de consommation superflus qui pollue mon quotidien et je suis beaucoup plus heureux ainsi. Je me protège de l'obsolescence programmée et je reprends vie. Un bon ouvrage à emporter dans vos valises pour vos prochaines vacances.

Franck T.


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