Risque de condamnation absurde de l'Association Kokopelli selon la règle unique du marché...
Le risque de condamnation de l'association Kokopelli par la Cour Européenne pour concurrence déloyale parce qu'elle commercialise des semences rustiques,
anciennes, qui ne figurent ni sur le catalogue français ni sur le
catalogue commun des variétés des espèces de légumes, me conforte
dans l'idée que les révolutions ont toujours émergées des peuples
et non de leurs dirigeants. Ce message pour vous dire que je rentre
un peu plus en résistance au côté de l'Association Kokopelli. Je
conseille à tous les jardiniers amateurs de cultiver des variétés
rustiques, anciennes, « amateurs » et pour certain à
parrainer une variété auprès de l'Association. Personnellement,
nous parrainons une carotte de couleur orange intense, longue et
fine, nommée « Flacko » Daucus Carota. Ses semences qui,
à mon humble niveau, nous permettent, en grande partie, de subvenir
à mes besoins existentiels, alimentation et médecine, de maintenir
un lien et un rôle social : nous conseillons à tout le monde de
suivre ce chemin qui nous remplie de bonheur et de satisfaction.
Depuis
200 ans, seulement, la société moderne met tout en œuvre pour nous
faire oublier l'essentiel : nos racines, nos instincts et notre
relation à la nature. Objectif : nous faire payer les ressources qui
étaient disponibles gratuitement auparavant. Et lorsque ces
ressources existent toujours, elles sont bien sûr interdites pour
nous dissuader de l'utiliser... Est-ce réellement cela le Progrès
et la Liberté ?
A
vouloir tout contrôler une poignée d'homme prive le reste de
l'humanité de l'essentiel... L'essentiel qui dans notre cas est la
biodiversité... Cette diversité est inscrite dans nos gènes. Elle
a permis à nos ancêtres de parcourir les siècles jusqu'à nos
jours. Il y a 3,8 milliard d'année, l'espèce humaine est apparue ,
a vécu et survécu grâce aux végétaux qui eux-même ont permis de
maintenir une chaîne alimentaire que nous avons adoptée et conforme
à nos besoins existentiels, une alimentation et une médecine
accessible à ceux qui en avait besoin... A poursuivre dans cette
voie, nous privons nos contemporains de ressources existentielles.
Nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis car la
diversité (et biodiversité) est inversement proportionnelle au
cheminement de notre modèle sociétal.
Nous ne
sommes qu'une espèce vivante dans un écosystème. A ceci près
qu'aujourd'hui ça déborde et nous empiétons sur l'espace vital des
autres espèces. Nous devons être acteurs pour ne pas déstabiliser
cet équilibre de plus en plus précaire. A l'heure actuel, nous en
souffrirons tous, à un moment ou à un autre, directement ou
indirectement... Par instinct de survie, les plus forts, les plus
riches, les mieux placés se protègent en organisant leur monopôle.
Dicté par le même instinct, les Hommes doivent garantir à nos
contemporains du bout du monde et aux générations futures un
potentiel de vie au moins égal à celui dont nous avons bénéficié
pour pouvoir parler de Progrès. Pour y parvenir, l'Homme doit
maintenir à tout prix la biodiversité et cultiver les différences
car elles apportent toutes une pierre à l'édifice de la vie du
Terre et à l'équilibre du système.
A force
de vivre déconnecter du naturel, l'Homme cherche des palliatifs dans
la consommation dont l'industrie ne profite qu'à ceux qui
l'organisent... Et l'Humanité régresse... Nous sommes esclaves de
ce modèle, nous ne sommes plus que des machines à métaboliser du
salaire. Et a y regarder de plus près, nous nous rapprochons d'un
mode de vie moyenâgeux : composée de gens très riches et de gens
très pauvres, des seigneurs et des vassaux et des ressources
existentielles (alimentation, eau, médecine) qui ne seront plus
accessibles à tous (c'est déjà le cas pour certains). La violence
et l'incohérence de ce jugement en sont les parfaites illustrations.
Il est
temps d'inverser la vapeur pour vivre en harmonie et replacer
l'Humain au cœur de toutes les préoccupations... Chacun y trouvera
son Bonheur croyez-en mon expérience... De 10 ans seulement, moins
qu'il n'en faudra à la crise financière pour s'en aller...
Sandrine
& Franck.
Les
repentis – En marge du système, nous nous sentons libres...
On est tout à fait d'accord avec vous !
RépondreSupprimerC'est vraiment désolant de voir combien, malgré les apparences, nous nous appauvrissons...
Cette volonté de tout normer, de mettre dans des cases, des boîtes, de réglementer est étouffante.
Heureusement qu'il y a des espaces "rebelles" comme chez vous, et d'autres qui sont sur www.ikinat.com auprès desquels on peut s'oxygéner et se régénérer !
Bien à vous et bonne continuation.